Yaël André

Petite enfance sous les ciels bleus du Maroc. Un peu déconcertée par le retour en Belgique malgré l’appât des bonbons et du chocolat. A étudié à Bruxelles la Philosophie et l’écriture de scénario. Elle est arrivée à Berlin peu avant la chute du mur et y a vécu pendant cinq ans; là, elle a notamment travaillé comme chercheuse sur l’histoire du cinéma documentaire Est-allemand et programmatrice de films (collaborations avec différents cinémas berlinois, puis à Bruxelles avec le Goethe Institut, le cinéma Nova ou le festival « Filmer à tout prix »). Aujourd’hui, elle vit et travaille à Bruxelles. Avant de réaliser ses propres films, a pratiqué différents métiers du cinéma (cadreuse vidéo, preneuse de son, assistante, régie, costumière…). Le style qu’elle affectionne est une sorte de burlesque féminin qui se fiche un peu du cloisonnement « fiction < versus > documentaire ». Elle rêve de trouver une méthode pour réaliser un film imprévisible, c’est-à-dire capable de « susciter l’émotion d’une ravissante brume matinale au travers de la gaze d’une moustiquaire » (selon l’expression de Nabokov), et où « la réalité serait le plus court chemin de notre inquiétude au miracle » (pour paraphraser Ernst Moerman). En parallèle de ses films, elle a également réalisé plusieurs installations vidéos ou sonores (notamment pour la salle « gisement » des Iguanodons au Musée des Sciences naturelles). La diffusion de ses films suit un parcours fécond et zigzagant. Alterne actuellement la réalisation de films, l’enseignement du cinéma (à l’INSAS) ou l’accompagnement de documentaires (tutorats pour le Centre du Cinéma de la FWB, l’association Focal en Suisse ou parfois l’atelier d’écriture du CVB).

Newsletter
Restons connectés