Ana interprète par le langage des signes une conversation entre deux générations de révolutionnaires : une mère, poète et ex-guérillera de la révolution sandiniste qui a renversé le dictateur en 1979 au Nicaragua ; et son fils, activiste au cœur du soulèvement populaire d’avril 2018 contre la dictature actuelle. Parfois Ana s’interrompt, cherchant comment exprimer une notion qui n’existe pas dans la langue des signes nicaraguayenne, contrôlée par le pouvoir. Jusqu’à ce que son corps ruse avec la censure, pour ouvrir par les signes d’autre territoires pour une pensée dissidente. Un récit à entendre autrement.
Production : Matière Première (Julien Contreau)
Coproduction : CBA
Avec l’aide du Centre du Cinéma et de l’Audio- visuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles