Parce que l’oiseau revient sur l’intimité perdue et les alliances entre humains et animaux, en particulier les oiseaux. De la nécessité du regard animal à la fascination pour le vol, des coexistences invisibles aux présences visuelles et sonores, de la joie des chants à la beauté libre des déplacements, de la science à la fulgurance poétique, de l’amour à la disparition massive des espèces … l’oiseau et l’humain ont une histoire commune, étoffée par des relations et des modes de représentations multiples. De l’art pariétal aux archives du pré-cinéma, de la photographie poétique au cinéma scientifique, des archives militaires aux imageries enfantines… Le film raconte, à travers les récits d’humains et d’oiseaux, ce long compagnonnage et ces enchevêtrements du vivant dont la richesse des supports représente comme la trace. L’oiseau rappelle à quel point nous ne sommes pas seuls au monde. Dans la chute, il y a encore du mouvement.