Gérald Frydman

Né(e) à : Bruxelles, le 4/10/1942. Gérald Frydman est un réalisateur de cinéma d’animation belge. Très tôt passionné par le cinéma, Gérald Frydman écume les salles de quartier. Nourri de westerns, de films noirs et de comédies musicales, il se retrouve tout naturellement à l’IAD (Institut des arts de diffusion) pour étudier la mise en scène de cinéma, tout en travaillant comme assistant d’André Cavens sur son long métrage “Il y a un train toutes les heures”. Il continue son apprentissage comme assistant caméra, électro et comme monteur, notamment du court métrage « Jam Obsession » du même André Cavens Quand il termine ses études, le cinéma belge est pratiquement inexistant. Avec un autre débutant, Richard Olivier, il se lance dans le roman-photo, réalisant et photographiant des photoromans d’un style nouveau, scénarisés par Richard Olivier. Olivier et Frydman inventent aussi une formule de “photoroman-vérité” qu’ils appliquent au sport et aux variétés pour les magazines HUMO, SPORT 68, TELEVIZIER… Ils créent des “strips” photographiques pour les journaux, gags visuels en photos, qu’ils adaptent en films pour les télévisions belge et française (« L’omenscope », « Au risque de vous plaire » de Jean-Christophe Averty). Le tandem se sépare en 1970 : Richard Olivier réalise son premier court métrage de fiction et écrit sa première pièce de théâtre, tandis que Gérald Frydman s’oriente résolument vers la BD et le dessin animé. Pour Le Journal de Spirou, Gérald Frydman réalise des portraits humoristiques de dessinateurs en vogue : Tillieux, Gos, Goossens, Mazel, Berck, Cauvin, … en intégrant les photos des dessinateurs dans leurs bandes dessinées. Avec cette technique inédite, il réalise son premier film « Scarabus », un court métrage d’animation de photos mises en scène dans des décors qu’il dessine lui-même. Primé au Festival international du film d’animation d’Annecy en 1971 comme meilleure Première Œuvre. Avec l’animateur Vivian Miessen (qui signe Touïs), il propose à René Goscinny une bande dessinée intitulée : « LE SERGENT LATERREUR », qui sera publiée pendant 2 ans dans le journal Pilote, en 1971 et 1972. La nouveauté du graphisme vaut à Touïs d’obtenir le prix Phoenix, tandis que les scenarii obtiennent le prix SAINT MICHEL du meilleur scenario satirique. La réédition de l’album à L’Association recevra le prix du patrimoine au Festival d’Angoulême en 2007. Entre 1971 et 1991, Gérald Frydman écrit et réalise six autres courts métrages d’animation, dont 4 seront sélectionnés à CANNES .

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